Rencontre avec Franz Olivier Giesbert, Végétarien à géométrie variable, journaliste piquant à souhait, homme de télévision et écrivain, F.O.G. nous livre quelques uns de ses secrets de son étroite et ancienne relation avec le champagne. Le Champagne Laurent-Perrier Grand-Siècle accompagne son déjeuner d’un plat de petits légumes de saison, et de la Goutte craquante de fromage blanc, Fraicheur de citron au poivre.

A l’initiative de C Le Magazine, avec le philosophe Gérard Lemarié, nous l’accueillions il y a quelques temps au Domaine des CrayèresRelais & Châteaux

Q : Quel est la grande Emotion que vous avez pu ressentir avec le Champagne ?

Une émotion qui m’est venue très jeune, puisque vers l’âge de 10 ans, mes parents recevant souvent à maison, servaient du champagne dont en cachette, je terminais les verres. J’ai tout de suite adoré le Champagne, et ma vie de « bon buveur » de qualité a commencé avec du Champagne pour lequel j’ai été éduqué ensuite par Richard Geoffroy (ndlr : chef de cave Dom Perignon).

Lorsque je tombais amoureux également, il a la particularité de rendre très heureux, voir euphorique.

Je me souviens également d’un moment en 82, lors d’une interview avec Charles Hernu, Ministre de la défense, me dire alors que je souffrais d’une atroce migraine, « C’est ridicule, bois du champagne ».

Q : Avec qui auriez-vous aimé partager celui-ci ?

Le champagne est toujours associé à un moment de partage, et généralement avec la famille et les enfants.

Mais j’aurais aimé également partager cette cuvée avec l’écrivain et académicien Julien Green pour qui le « moment Champagne » était une institution tous les jours vers 17h. Il était par ailleurs très exigeant sur la qualité de celui-ci.

Ce champagne est une explosion dans la bouche, les saveurs ne viennent pas toutes ensembles contrairement au vin où il y plus d’unité, elles sont sophistiquées et multiples.

Q : Convivialité de mise, quelle aurait été la table idéale pour partager ce moment ?

Pour la conversation, la vanne, et surtout l’écouter balancer sur tout le monde, Winston Churchill. Egalement, j’aurai convié George Sand pour qui je vous une certaine passion, pour la femme qu’elle était et qui s’est faite aimer de tant d’hommes exceptionnels.

Et enfin, Jean d’Ormesson car c’est Champagne à lui tout seul !

Q : Si vous aviez a donné un nom à une cuvée ? 

Amour et Joie de Vivre. Mais un seul mot ne suffirait pas ! Partage, Bienveillance, Communion, Humilité..A l’instar des pensées Spinozistes, il nous met en harmonie avec le monde.

Le Champagne, il ne faut pas forcément en boire beaucoup mais du très bon. Il est par ailleurs difficile de dire que l’on aime pas le Champagne !

C-le magazine est une publication de prestige singulière et inédite qui pose un regard sur l’ensemble de « l’œuvre Champagne »
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