Plus de 14000 personnes ont assisté ce samedi 22 juillet au Parc de Champagne au traditionnel concert pique-nique de clôture des flâneries musicales, un ensemble d’animations musicales proposées pendant plusieurs semaines dans différents lieux emblématiques de Reims, dont le point d’orgue est le tant attendu concert au Parc qui marque la fin de la manifestation.

Cette année, la première partie laissait place à l’orchestre symphonique départemental des jeunes marnais, sous la direction de Yann Molénat depuis 2012, avec les talents de Amandine Ammirati (Soprano) et Lucius Arkmann (Guitare), pour un répertoire varié abordant tous les styles du Classique avec Beethoven jusqu’au rock symphonique de Pink Floyd.

La convivialité est de mise, avec la possibilité pour tout à chacun d’amener son panier pique-nique ou de se restaurer grâce aux partenaires de la manifestation, comme la Case à Pain. Et les bouchons qui sautent au rythme de la soirée, chacun étant libre d’emporter avec lui pour ce diner champêtre, son champagne ou autre boisson préférés en appréciant l’intermède musical proposé par la fanfare Slow Brain.

Un évènement à son apogée dans la deuxième partie avec l’Orchestre symphonique de la Garde Républicaine, sous la direction de Léo Warykski, élu personnalité Musicale de l’année 2020, avec l’Ensemble Lyrique Champagne Ardenne, les Choeurs Ars Vocalis et Les Métaboles, pour un tour d’Europe en 90 minutes, avec les oeuvres d’Offenbach, de Sibelius, Grieg, Parry, Verdi, Puccini ou encore Bartok, Bregovic, Dvorâk, De falla, Borodine, et Beethoven.

Une clôture en lumière avec, cette année, un superbe feu d’artifice qui illumine la nuit tombée le parc de Champagne sur, bien sûr, une oeuvre classique.

Un rendez-vous accessible à tous, dont on attend déjà la prochaine édition, avec peut-être certaines améliorations au niveau du processus de fouille à l’entrée du parc qui a créée de longues files d’attente, pour certaines jusqu’à plus d’une heure pour accéder au lieu, et deux colonnes de son supplémentaires qui combleraient encore plus les oreilles des amoureux de musique au détriment des propos certes conviviaux, mais quelquefois envahissants, des gens qui sont plus la pour se retrouver que pour apprécier les oeuvres magistralement interprétées.