Tours-sur-Marne : La Table du 18, cinq ans de feu sacré !

Cinq ans déjà que La Table du 18 fait battre le cœur gourmand de Tours-sur-Marne. Installé dans l’ancienne caserne des pompiers du village, le restaurant a su préserver l’âme du lieu : un décor à la fois chaleureux et brut, avec ses volumes généreux, son esprit convivial et quelques clins d’œil à l’histoire du bâtiment.

Aux fourneaux, César Pételot, épaulé par son fidèle second JoJo, impose un style à son image : direct, sans fioritures inutiles, mais terriblement généreux. “Brut et vrai”, comme le disent ses clients, mais avec une sincérité et une profondeur qui se retrouvent dans chaque assiette.

La nouvelle carte, présentée il y a quelques semaines, reflète cette philosophie. Elle revisite des classiques avec une audace gourmande, tout en maintenant des repères familiers. Le Burger “Tourmaniot”, clin d’œil identitaire de la maison, reste un incontournable, tout comme le poêlon d’escargots des grands crus de Bouzy, présent depuis l’ouverture. Plus canaille, les œufs bio revisités et thon mayonnaise, les poireaux vinaigrette et mousseline de harengs à la moutarde de Reims ou la salade de tartare de langue de veau apportent fraîcheur et authenticité.

Mais César sait aussi surprendre. De retour d’un été marqué par son mariage avec Nathalie, il glisse dans sa carte un souvenir de vacances : le poulpe à la plancha, parfumé au poivre de bois et tomates confites. Les plats “bistrots” séduisent par leur gourmandise et leur équilibre : poêlée de rognons de veau aux petits oignons et lardons paysans, dos de cabillaud rôti sur peau et lentillons bio de la famille Massart, ou encore les coquillettes à l’effiloché de jambon Arosto et sauce truffée qui rappellent avec tendresse un plat d’enfance réinventé.

César a également pris une décision audacieuse et généreuse : baisser ses prix. Fidèle à son exigence de sélection des produits et de ses fournisseurs, il a voulu rendre sa table encore plus accessible, sans jamais transiger sur la qualité. Une démarche qui traduit parfaitement son esprit : offrir du plaisir, sincèrement et simplement.

La générosité se prolonge jusque dans les desserts. Qu’on cède à la tarte fine aux pommes façon streusel, à la crème brûlée au coco gratinée à la cassonade ou à la Pavlova au chocolat chaud et amandes grillées, chaque bouchée raconte la même histoire : celle d’une cuisine de cœur, pensée pour faire plaisir.

La Table du 18, c’est donc plus qu’un restaurant. C’est un lieu de vie, ancré dans l’histoire locale, porté par un chef au caractère entier et chaleureux. Cinq ans après son ouverture, le feu sacré y brûle toujours.

Petit clin d’oeil à la décoration du lieu, et notamment les miroirs dans les toilettes 🙂
RESERVATIONS fortement recommandée !