Rencontre avec… Dominique BONA, femme de lettres et membre de l’académie française depuis 2013, lauréate du prix Renaudot en 98, dont le dernier livre «Colette et les siennes » (Grasset) est sortie en 2017, nous livre ses récentes émotions issues de rencontres avec le Champagne, et notamment la Maison Laurent Perrier dont elle est membre du Jury Grand Siècle.

A l’initiative de C Le Magazine, avec le philosophe Gérard Lemarié, nous l’accueillions il y a quelques temps au Domaine des CrayèresRelais & Châteaux, pour lui faire découvrir le Champagne Laurent Perrier, Cuvée Rosé, accompagné de plats spécialement préparés pour cette occasion, à savoir l’œuf mollet rouge écarlate, caviar Prestige, Gnocchis et champignons « boutons » et la Goutte craquante de fromage blanc, Fraicheur de citron au poivre Voatsiperifery.

Q : Quel est la grande Emotion que vous auriez pu ressentir avec le Champagne ?

Le champagne est toujours synonyme de grandes émotions. Il ne s’ouvre que pour un évènement familial ou amical. Lié à une tradition initiatique, déposé sur ses lèvres, il est le premier goût d’un nourrisson, de celui que je fus. A sa manière, il procure une émotion artistique, surtout en ce qui me concerne autour du champagne rosé, qui évoque comme la robe d’une princesse, la couleur du jour dans « Peau d’âne ».
Il personnifie la vie qui apporte la joie. Le champagne est tout charme ! Il est l’existence apprivoisée dans des bulles qui changent la vie, le paysage, et surtout, il combat le gris de l’existence. La tristesse ne peut pas résister à quelques gouttes de champagne.

Q : Le champagne, un symbole de partage. Avec quelle personne auriez-vous aimé partager celui-ci ?

Le champagne doit être délicieux, il ne supporte pas la médiocrité.
J’ai appris à le déguster, car il est subtil. Il doit être douceur et raffinement dans l’impalpable ou l’indéfinissable.
J’aurai aimé partagé ce Champagne Laurent Perrier avec l’écrivain Colette, bien que Bourguignonne mais gourmande, sensuelle, voluptueuse ou encore l’artiste de la lumière et peintre impressionniste Berthe Morisot, associée à l’élégance, à l’art de vivre, dont le rose était la couleur préférée.

Q : Convivialité de mise, quelle aurait été la table idéale pour partager ce moment champagne ?

Avec une diversité de femmes, héroïnes de mes biographies, comme Colette, Berthe Morisot, bien sûr mais aussi Camille Claudel, Gala Dali, Marie de Régnier (Heredia), Yvonne Rouart ou encore la maitresse de Paul Valery, Jeanne Voilier… Et puis, peut être un homme, comme Stefen Zweig, car c’est merveilleux un homme qui écoute, et surtout, pour être le huitième convive, le 8 étant mon chiffre préféré.

Q : Si vous aviez a donné un nom à une cuvée ?

Cette cuvée serait avant tout un vin exceptionnel, presque un chef d’oeuvre dont le nom pourrait être « la naissance du jour », le titre d’un roman de Colette. Ce champagne Laurent Perrier, par ailleurs, de part sa couleur illustre à merveille cette lumière du matin.

Q : Que pensez-vous de ce dessert, la Goutte craquante, avec le Champagne ?

Ce dessert est une merveille, neigeux, nuageux qui donne une sensation d’élévation accentuée par le sucre qui s’élève vers le ciel. Le goût du chocolat est délicat, subtil ne tuant ni le fruit qu’il enrobe, ni le goût du Champagne.

J’ai toujours plaisir à offrir du champagne aux personnes qui paraissent l’apprécier. Comme le disait Colette, « La manière la plus certaine de rajeunir, c’est de se remettre à croire au merveilleux».

C-le magazine est une publication de prestige singulière et inédite qui pose un regard sur l’ensemble de « l’œuvre Champagne »
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